mardi 2 septembre 2008

Coulisses n° 37: dossier Samuel Beckett

Le Comptoir des presses d'universités 

http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100252060



Coulisses, n°37/Printemps 2008
Presses universitaires de Franche-Comté 

ISBN-10 : 2-84867-227-7
ISBN-13 : 978-2-84867-227-4
10,00 €

    

Le dossier principal de ce numéro, dirigé par Claire Joubert et Arnaud Bernadet, est consacré à un Beckett polyglotte, à son rapport aux langues, ou plus exactement à sa façon de faire d'un usage des langues « une manière d'être ». Écrire en d'autres langues que la sienne n'est pas seulement une conduite esthétique, cet art est, pour Beckett, une « manière » de prendre sinon parti tout au moins position. La langue ressaisit l'art de toutes les façons - « malfaçons » et contrefaçons comprises. Ce multilingue est également un comportement scénique et dramaturgique. Théâtre de l'étranger que celui de Beckett, où la langue joue le rôle principal, elle qui fut sans doute son actrice préférée. Celle du spectateur aussi qui ne raterait les rendez-vous qu'elle lui donne « pour rien au monde ». La formule n'est rien moins que beckettienne. Mise à l'honneur sur une scène où la langue se démultiplie, l'étrangeté des langues permet paradoxalement aux spectateurs de s'y retrouver (parce qu'il est fait de ces mélanges), autant que de se retrouver - le premier suscitant le second -, belle reconnaissance de ce que les spectateurs ne savaient pas d'eux-mêmes, comme autant de façons d'être, de prendre et de faire siennes les manières de l'art. 

Extraits du Sommaire

    
Samuel Beckett et le théâtre de l'étranger : Art, langues, façons (I)
(Coordonné par Arnaud Bernadet et Claire Joubert)

Arnaud Bernadet, « Beckett et le théâtre de l'étranger » ; 
Claire Joubert, « Beckett : le théâtre dépeupleur de langues » ;
Pascale Sardin, « Répétition, différence et mort dans Come and Go/ Va-et-Vient/ Kommen und Gehen » ;
Maïté Snauwaert, « L'impossible étranger ou la contradiction anthropologique » ; 
Mireille Bousquet, « "Nothing to be seen anywhere" » ;
Gérard Dessons, « Le silence de phrases non proférées ».

Aucun commentaire: