samedi 30 juin 2012

Quatre "Lampes de poche" pour les nuits d'été

Quatre nouveaux titres viennent de paraître aux éditions Contre-allées, au sein de la collection Lampe de poche.

  Olivier Bourdelier, A la fin dormir

venez les joies les peurs je n'ai
pas tourné la clé je n'ai
qu'un lit seul on se serrera

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Gwénola Morizur, Igrec ou bien

igrec son baromètre
si jamais le désir

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Philippe Païni, Architecture de l'orage

on mêle nos corps à tant d'eau
qu'on nage jusque dans
le feuillage des arbres

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Valérie Rouzeau, Ma ténèbre

Lune sale
Coeur net


Les couvertures des livres ont été dessinées par Loïc Gaume : http://loicgaume.blogspot.fr/

 
Les commandes sont à adresser au siège des éditions :

Contre-allées
16 rue Mizault 
03100 Montluçon

Règlement par chèque à l’ordre de « Contre-allées poétiques »

Préciser ci-dessous le ou les recueil(s) commandé(s)


Je commande
- Olivier Bourdelier, À la fin dormir    
 ……..…….….exemplaire(s) x  4 € = ………€
- Philippe Païni, Architecture de l’orage  
..………….…..exemplaire(s) x  5 € = ………€
- Valérie Rouzeau, Ma ténèbre 
……  …….……exemplaire(s) x  6 € = ………€
- Gwénola Morizur, Igrec ou bien 
.........................exemplaire(s) x 10 € = ………€

Je commande 
- Les quatre recueils  : 12
- ………. séries de 4 recueils : ………. x 12 € = ………………€
Total de la commande : …………… €


 

lundi 25 juin 2012

Minji Cho l'artiste invitée du prochain numéro de Résonance générale

Le numéro 5 de Résonance générale est sous presse. Une artiste accompagne ce numéro. En avant-première, quelques éléments biobibliographiques et un texte dont on peut apercevoir la mise en page sur quelques photographies...
Dans la revue, c'est un ensemble de six dessins sous le titre "la montagne est vide", qui attend les abonnés et les acheteurs du numéro: vite sur le site de l'éditeur pour s'abonner (20 euros) ou commander...


Min-Ji Cho, née en 1975 à Busan, Corée du Sud.
Artiste et sémiologue, Min-Ji Cho obtient en  2004 son DNSEP à l’Enba-Lyon. Son travail artistique, qui privilégie le dessin tout en utilisant différents médias (texte, vidéo, performance), s’attache à créer un espace narratif à partir d’une multiplicité de points de vue. Textes et images s’articulent et se complètent pour constituer des récits singuliers. Sa pratique se développe souvent en collaboration avec des chorégraphes et musiciens, sous forme d’improvisations. Actuellement elle travaille comme maître de langue à l’Inalco et en doctorat de Sciences du langage à l’Université Paris Descartes, elle développe ses recherches en sémiologie générale sur la notion de < vide > dans l’espace pictural dans les peintures populaires coréennes.
Elle a exposé en France et à l’étranger : à l’Espace sans frontière, (Paris, 2010) ; à la galerie On (Séoul, 2010), au Casino (Luxembourg, 2008 ); au Musée du Temps, Besançon, 2006 ; à la Villa Dutoit (Genève, 2005 ), ect.
Elle a présenté également ses textes en lecture performance : Apéritifs, Lecture -performance « Naxox Bonies»(Paris, 2012) ; Just love , Galerie Mémoire de l’avenir (Paris, 2012) ; Rdv périphérique, Centre culturel des Amandiers (2010, Paris), et ses dessins sous forme d’une édition en livre d’artiste Mon amour fantomatique, Enba (Lyon, 2009), et dans une édition collective : BD, « salon light » à point éphémère, Dasein (Paris, 2008), Catalogue d’exposition collective, 1994-2006  : Cahier #1 , Espace Croisé (Roubaix , 2007), …



  Mon amour fantomatique    

Mon amour tête de fantôme
Je t’aime
Je me vengerai
De cet amour sans fin
Qui ne se trouve
Nulle part ailleurs

Le monde se déchire
De nouveau à deux
Des plumes
Les plumes de la  nuit des ténèbres

Je t’aime mon amour
Où est ton visage
Dans ta vie natale 
Tu es de
Sans tête sauf le visage
Rien à réfléchir
Sauve ta peau

Je t’aime mon amour
Quand tu n’es pas là
(Où est là hélas)

Merde  que tu sois revenu
Merde  pour ton retour initial

Mon amour fantomatique
Je change mon visage
Mon amour
Depuis que tu m’as dévorée dans la nuit d’une fête chez ma voisine
Je suis tombée avec les ailes que tu m’as mises cette fois-ci
D’un poète qui n’est plus
Du vent de l’orage et de la pluie
Des crevettes des frites du ketchup
Je souffrais tellement
Une amie est morte dans mon assiette
Combien de cachets elle a pris pour avoir un cœur aussi fragile
De boire un verre de thé avec un crapaud de  Costa rica
Qui ne bouffe que du gingembre et du miel
Elle a déjà bu deux cocas et demi en attendant un vieux monsieur
Qui ne veut plus aller aux toilettes turques
Dans les cafés de la marine au château creux
Le parapluie s’ouvre sans un bruit porte une coccinelle
D’un  homme qui reste à la recherche des fleurs cachées
Sous la moquette qui pèse des tonnes de sable d’Osaka

                                                                                                                                                                    Min-Ji Cho, Paris, le 22 Juin 2007